Guide pratique du lactofermenté maison
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Cru-sine
Cru-sine
Temps de lecture : 15 min
Temps de lecture : 15 min
21 nov. 2025
21 nov. 2025
Matériel nécessaire : sel complet - balance - eau - légumes - pot type Le parfait avec joint “Super”.
Matériel nécessaire : sel complet - balance - eau - légumes - pot type Le parfait avec joint “Super”.
Découvrez comment préparer, conserver et utiliser vos légumes lactofermentés grâce à deux techniques simples, du choix du matériel aux recettes bonus : ail au miel, citrons confits, pâté végétal… Pour booster votre microbiote, préserver les nutriments et explorer des saveurs surprenantes.
Découvrez comment préparer, conserver et utiliser vos légumes lactofermentés grâce à deux techniques simples, du choix du matériel aux recettes bonus : ail au miel, citrons confits, pâté végétal… Pour booster votre microbiote, préserver les nutriments et explorer des saveurs surprenantes.


Qu’est-ce que le lactofermenté et pourquoi l’adopter ?
Qu’est-ce que le lactofermenté et pourquoi l’adopter ?
Le lactofermenté est une méthode ancestrale de conservation des légumes qui développe les nutriments et vitamines tout en révélant des saveurs étonnantes. La choucroute alsacienne en est un exemple très parlant.
Concrètement, les glucides (sucres) présents dans les légumes sont transformés en acide lactique et en CO₂. Les bactéries naturellement présentes sur les légumes, appelées lactobacilles, se développent en milieu anaérobie, c’est-à-dire sans oxygène. Ces “bonnes bactéries” viennent peupler et assainir notre microbiote intestinal. Elles sont considérées comme des probiotiques, souvent plus variés que ceux contenus dans certains compléments pharmaceutiques. Ce processus de lactofermentation a un impact important sur nos défenses immunitaires. Certaines études vont jusqu’à relier le manque de diversité du microbiote intestinal à des maladies comme l’obésité ou l’autisme.
Pour bien démarrer, le matériel nécessaire est très simple : sel complet, balance, eau, légumes, et bocaux type “Le Parfait Super” avec joint en caoutchouc.
Le lactofermenté est une méthode ancestrale de conservation des légumes qui développe les nutriments et vitamines tout en révélant des saveurs étonnantes. La choucroute alsacienne en est un exemple très parlant.
Concrètement, les glucides (sucres) présents dans les légumes sont transformés en acide lactique et en CO₂. Les bactéries naturellement présentes sur les légumes, appelées lactobacilles, se développent en milieu anaérobie, c’est-à-dire sans oxygène. Ces “bonnes bactéries” viennent peupler et assainir notre microbiote intestinal. Elles sont considérées comme des probiotiques, souvent plus variés que ceux contenus dans certains compléments pharmaceutiques. Ce processus de lactofermentation a un impact important sur nos défenses immunitaires. Certaines études vont jusqu’à relier le manque de diversité du microbiote intestinal à des maladies comme l’obésité ou l’autisme.
Pour bien démarrer, le matériel nécessaire est très simple : sel complet, balance, eau, légumes, et bocaux type “Le Parfait Super” avec joint en caoutchouc.




Techniques, recettes et astuces pour réussir vos lactofermentés
Techniques, recettes et astuces pour réussir vos lactofermentés
Pour réaliser vos lactofermentés, voici les deux techniques principales, la mise en bocal, la conservation, quelques recettes bonus et des astuces pour aller plus loin.
1. Technique du massage des légumes au sel
Cette méthode convient aux légumes riches en eau et finement émincés : choux, côtes de blettes, topinambours, carottes, betteraves, courgettes, patates douces…
Peser la quantité de légumes nettoyés et découpés.
Ajouter environ 1 à 5 % du poids des légumes en sel.
Masser quelques minutes pour bien répartir le sel.
Attendre que les légumes dégorgent leur eau : ce jus servira à les immerger dans le bocal.
Quelques idées d’associations savoureuses :
Carottes râpées + cumin
Blettes en petits morceaux + thym / romarin / ail
Topinambours râpés + persil
Chou rouge râpé + carvi
Betteraves râpées + poivre du Sichuan
Chou rave râpé + gingembre
Chou blanc râpé + curcuma
2. Technique de la mise en saumure
Cette méthode est idéale pour les légumes moins riches en eau, ou que l’on souhaite garder entiers ou en gros morceaux, bien croquants : radis noir, artichaut, betterave, courgette, patate douce, carotte, choux et radis de toutes sortes…
Préparer une saumure en diluant 15 à 30 g de sel par litre d’eau.
Laisser le sel fondre dans une bouteille en verre remplie d’eau froide, ou commencer avec un peu d’eau tiède pour le dissoudre puis compléter avec de l’eau froide.
Pendant ce temps, couper les légumes en gros morceaux.
Le sel limite le développement des bactéries pathogènes, qui ont besoin d’oxygène pour proliférer.
Plus la saumure est salée, plus les légumes restent croquants et moins il y a de risques de voir de la pourriture se développer en surface… mais plus les légumes seront salés 😄. Il est donc conseillé de noter la quantité de sel sur chaque bocal et d’ajuster selon vos goûts.
Idées de recettes en saumure :
Carottes en bâtonnets + cumin
Radis noir en bâtonnets
Betteraves en rondelles de 3 à 5 mm
Petites courgettes en bâtonnets + estragon
Radis roses en tranches de 3 à 5 mm + estragon
3. Mise en bocal
Une fois les légumes découpés et massés au sel (technique 1) ou préparés pour la saumure (technique 2) :
Remplir un bocal type Le Parfait Super avec joint en caoutchouc.
En général, 350 g de légumes remplissent un pot de 350 ml.Ajouter le jus salé issu du massage ou la saumure préparée, puis des aromates au choix : romarin, cumin, thym, ail, poivre, cannelle, sarriette, carvi…
Remplir le bocal en tassant bien, jusqu’à environ 2 cm sous le couvercle.
Si le jus n’est pas suffisant, compléter avec un peu de saumure.
Si les légumes flottent, il faut les maintenir sous le liquide :
soit avec un poids spécial vendu dans le commerce,
soit avec une feuille épaisse de chou, de blette, de gros épinard ou de betterave.
On peut ensuite coincer :
un noyau d’avocat,
un “cul de chou”,
ou une demi-pomme entre la feuille et le couvercle en verre.
Ainsi, les légumes et les épices sont bien maintenus sous la surface du liquide et ne remontent pas pendant la fermentation, évitant la pourriture.
Fermer le bocal avec le caoutchouc, le poser sur une assiette et laisser fermenter à température ambiante durant approximativement une semaine.
4. Conservation et température
Les bactéries n’aiment pas le froid, et les lactobacilles ne font pas exception. Elles ont besoin d’une température ambiante pour bien se développer, mais pas trop élevée. Plus la pièce est chaude, plus la fermentation est rapide, le bocal “chante”, mais plus le résultat sera acide.
Par exemple, un chou lactofermenté en juin 2025, lors de fortes chaleurs dans le Sud-Ouest, était très acide à l’ouverture début septembre.
Une fois que la fermentation est bien amorcée et que le CO₂ s’est échappé, les bocaux peuvent être stockés dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière pendant plusieurs semaines, mois, voire années.
Une fois ouvert, le bocal doit être conservé au réfrigérateur.
5. Recettes bonus
Ail lactofermenté au miel
Idéal pour des sauces asiatiques ou à déguster tel quel.
Utiliser de jeunes gousses d’ail (juin / juillet).
Les éplucher complètement (ou laisser une fine peau).
Remplir un pot avec les gousses en laissant un peu d’espace.
Ajouter du miel naturel de texture solide entre les gousses, en laissant environ 2 cm sous le bord du pot.
Citrons confits au sel
Parfaits dans un tajine, un houmous ou un pâté végétal :
Couper les citrons en 4 ou 8 selon leur taille.
Les mettre au gros sel et les masser.
Attendre 15 minutes.
Les placer dans un bocal, puis compléter avec de la saumure jusqu’à 2 cm sous le haut du pot.
Ajouter éventuellement du thym ou toute autre épice qui vous semble bien accompagner le citron.
Pâté végétal lactofermenté
50 g de légumes lactofermentés (par exemple chou blanc)
100 g de graines de tournesol germées
(24 h dans l’eau, puis rinçage 2 à 3 fois par jour pendant au moins 1 journée)100 g de légumes aqueux déjà découpés en petits morceaux
(tomate, concombre, poivron, radis d’hiver, carotte, chou rave…)Ail, sel, oignon
Aromates au choix : basilic, persil, coriandre…
Mixer le tout au robot (lame en S), puis mettre dans un pot en verre au frigo pendant au moins 1 heure.
À déguster avec des crackers, sur des rondelles de tomates ou de concombres, des radis d’hiver, des choux raves, ou encore sur du pain essène (mais ça, c’est pour un autre atelier 😉).
6. Astuces à ne pas oublier
Si vous déplacez vos bocaux pendant la fermentation et que vous entendez un “pschitt…”, il est possible que de l’air soit entré et qu’une pourriture moins noble se développe. Ce n’est pas grave : mettez le contenu au compost et recommencez.
Plus vous pratiquerez, plus vous prendrez confiance et plus vous créerez des recettes créatives, subtiles et délicieuses. Et votre formatrice est toujours preneuse de photos de vos réalisations 📸
Pour aller plus loin : www.nicrunicuit.com (Marie-Claire Frédéric).
Pour réaliser vos lactofermentés, voici les deux techniques principales, la mise en bocal, la conservation, quelques recettes bonus et des astuces pour aller plus loin.
1. Technique du massage des légumes au sel
Cette méthode convient aux légumes riches en eau et finement émincés : choux, côtes de blettes, topinambours, carottes, betteraves, courgettes, patates douces…
Peser la quantité de légumes nettoyés et découpés.
Ajouter environ 1 à 5 % du poids des légumes en sel.
Masser quelques minutes pour bien répartir le sel.
Attendre que les légumes dégorgent leur eau : ce jus servira à les immerger dans le bocal.
Quelques idées d’associations savoureuses :
Carottes râpées + cumin
Blettes en petits morceaux + thym / romarin / ail
Topinambours râpés + persil
Chou rouge râpé + carvi
Betteraves râpées + poivre du Sichuan
Chou rave râpé + gingembre
Chou blanc râpé + curcuma
2. Technique de la mise en saumure
Cette méthode est idéale pour les légumes moins riches en eau, ou que l’on souhaite garder entiers ou en gros morceaux, bien croquants : radis noir, artichaut, betterave, courgette, patate douce, carotte, choux et radis de toutes sortes…
Préparer une saumure en diluant 15 à 30 g de sel par litre d’eau.
Laisser le sel fondre dans une bouteille en verre remplie d’eau froide, ou commencer avec un peu d’eau tiède pour le dissoudre puis compléter avec de l’eau froide.
Pendant ce temps, couper les légumes en gros morceaux.
Le sel limite le développement des bactéries pathogènes, qui ont besoin d’oxygène pour proliférer.
Plus la saumure est salée, plus les légumes restent croquants et moins il y a de risques de voir de la pourriture se développer en surface… mais plus les légumes seront salés 😄. Il est donc conseillé de noter la quantité de sel sur chaque bocal et d’ajuster selon vos goûts.
Idées de recettes en saumure :
Carottes en bâtonnets + cumin
Radis noir en bâtonnets
Betteraves en rondelles de 3 à 5 mm
Petites courgettes en bâtonnets + estragon
Radis roses en tranches de 3 à 5 mm + estragon
3. Mise en bocal
Une fois les légumes découpés et massés au sel (technique 1) ou préparés pour la saumure (technique 2) :
Remplir un bocal type Le Parfait Super avec joint en caoutchouc.
En général, 350 g de légumes remplissent un pot de 350 ml.Ajouter le jus salé issu du massage ou la saumure préparée, puis des aromates au choix : romarin, cumin, thym, ail, poivre, cannelle, sarriette, carvi…
Remplir le bocal en tassant bien, jusqu’à environ 2 cm sous le couvercle.
Si le jus n’est pas suffisant, compléter avec un peu de saumure.
Si les légumes flottent, il faut les maintenir sous le liquide :
soit avec un poids spécial vendu dans le commerce,
soit avec une feuille épaisse de chou, de blette, de gros épinard ou de betterave.
On peut ensuite coincer :
un noyau d’avocat,
un “cul de chou”,
ou une demi-pomme entre la feuille et le couvercle en verre.
Ainsi, les légumes et les épices sont bien maintenus sous la surface du liquide et ne remontent pas pendant la fermentation, évitant la pourriture.
Fermer le bocal avec le caoutchouc, le poser sur une assiette et laisser fermenter à température ambiante durant approximativement une semaine.
4. Conservation et température
Les bactéries n’aiment pas le froid, et les lactobacilles ne font pas exception. Elles ont besoin d’une température ambiante pour bien se développer, mais pas trop élevée. Plus la pièce est chaude, plus la fermentation est rapide, le bocal “chante”, mais plus le résultat sera acide.
Par exemple, un chou lactofermenté en juin 2025, lors de fortes chaleurs dans le Sud-Ouest, était très acide à l’ouverture début septembre.
Une fois que la fermentation est bien amorcée et que le CO₂ s’est échappé, les bocaux peuvent être stockés dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière pendant plusieurs semaines, mois, voire années.
Une fois ouvert, le bocal doit être conservé au réfrigérateur.
5. Recettes bonus
Ail lactofermenté au miel
Idéal pour des sauces asiatiques ou à déguster tel quel.
Utiliser de jeunes gousses d’ail (juin / juillet).
Les éplucher complètement (ou laisser une fine peau).
Remplir un pot avec les gousses en laissant un peu d’espace.
Ajouter du miel naturel de texture solide entre les gousses, en laissant environ 2 cm sous le bord du pot.
Citrons confits au sel
Parfaits dans un tajine, un houmous ou un pâté végétal :
Couper les citrons en 4 ou 8 selon leur taille.
Les mettre au gros sel et les masser.
Attendre 15 minutes.
Les placer dans un bocal, puis compléter avec de la saumure jusqu’à 2 cm sous le haut du pot.
Ajouter éventuellement du thym ou toute autre épice qui vous semble bien accompagner le citron.
Pâté végétal lactofermenté
50 g de légumes lactofermentés (par exemple chou blanc)
100 g de graines de tournesol germées
(24 h dans l’eau, puis rinçage 2 à 3 fois par jour pendant au moins 1 journée)100 g de légumes aqueux déjà découpés en petits morceaux
(tomate, concombre, poivron, radis d’hiver, carotte, chou rave…)Ail, sel, oignon
Aromates au choix : basilic, persil, coriandre…
Mixer le tout au robot (lame en S), puis mettre dans un pot en verre au frigo pendant au moins 1 heure.
À déguster avec des crackers, sur des rondelles de tomates ou de concombres, des radis d’hiver, des choux raves, ou encore sur du pain essène (mais ça, c’est pour un autre atelier 😉).
6. Astuces à ne pas oublier
Si vous déplacez vos bocaux pendant la fermentation et que vous entendez un “pschitt…”, il est possible que de l’air soit entré et qu’une pourriture moins noble se développe. Ce n’est pas grave : mettez le contenu au compost et recommencez.
Plus vous pratiquerez, plus vous prendrez confiance et plus vous créerez des recettes créatives, subtiles et délicieuses. Et votre formatrice est toujours preneuse de photos de vos réalisations 📸
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